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Jeudi, 16 décembre à 19h Thursday, December 16th, 7pm
Programmation vidéo / Video program : Audaces vidéographiques

Aqtuqsi de / by Mary Kunuk, animation, 1996, 6 minutes
Unikausiq de / by Mary Kunuk, animation, 1996, 6 minutes
Si le temps le permet de / by Elisapie Isaac, documentaire, 2003, 28 minutes
Annie Pootoogook de / by Marcia Connoly, documentaire, 2006, 24 minutes
Lumaajuuq de / by Alethea Arnaquq-Baril, animation, 2010, 7 minutes
Inuit High Kick de / by Alethea Arnaquq-Baril, expérimental, 2010, 4 minutes

Marie-Hélène Cousineau est productrice et réalisatrice. Elle travaille avec des collaboratrices inuites depuis 1991, à Igloolik, (Nunavut) Puvirnituq et Inukjuak (Nunavik). Elle a co-réalisé avec Madeline Ivalu, une ainée inuite de Igloolik, le long-métrage “Le jour avant le lendemain”, présenté au festival de Sundance et de Toronto et gagnant de plusieurs prix. www.beforetomorrow.ca.

Audaces vidéographiques

Les vidéos regroupées ici dans le cadre de la série Femmes de l’Arctique, sont tous audacieux. Ils reflètent la prise de parole de femmes inuites qui utilisent le média d’une façon originale pour affirmer une créativité ancrée dans leurs cultures et leurs lieux de vie.

Aqtuqsi et Unikausiq de Mary Kunuk sont de courtes animations réalisées il y a quinze ans. La technologie d’alors n’était pas aussi sophistiquée qu’aujourd’hui, mais elle permettait déjà une liberté de production et une indépendance qui sont maintenant devenues la norme. "Enregistrer les chansons et les histoires de mon enfance est une façon de les préserver.” En fait, Mary Kunuk, qui a également dessiné les graphiques de ces deux films, montraient aussi le chemin aux artistes inuites désireuses d’expérimenter avec des nouvelles technologies qui leur permettent de conserver tout le contrôle sur leur parole.

Si le temps le permet de Elisapie Isaac (Salluit-Montréal) s’inscrit dans la prise de parole individuelle et biographique mais, et c’est là sa force, situe cette parole dans un contexte social et politique. Devenue une personnalité artistique québécoise connue, Elisapie Isaac a osé cette prise de parole bien avant qu’elle obtienne le soutien qu’elle a maintenant.

Annie Pootoogook de Marcia Connely, est de toute évidence le fruit d’une collaboration artistique assez intéressante. Annie Pootoogook est une artiste de Cape Dorset, une artiste forte et originale, qui amène la gravure Inuit à se renouveler non seulement dans la forme mais aussi dans le contenu. Sa présence dans le film nous laisse comprendre qu’elle s’est amusée avec Marcia, avec le média vidéo (qu’on pense seulement aux moments où elle s’adresse à la caméra directement) découvrant sans aucun doute le pouvoir d’un autre d’outil d’expression. Le film est extrêmement révélateur du processus de création et du contexte de vie de Annie Pootoogook à Cape Dorset.

Lumaajuuq et Inuit High Kick de Alethea Arnaquq-Baril, témoignent d’une volonté forte de s’approprier des moyens de production en même temps que d’exprimer des contenus culturels avec une fierté et une maîtrise qui laisse à entrevoir que Alethea Arnaquq-Baril n’en est qu’au début d’une carrière de cinéaste remarquable.

Pour continuer votre exploration des images vidéos inuites veuillez visiter le portail isuma.tv.

Marie-Hélène Cousineau is a producer and film director. Since 1991, she has been working with inuit collaborators in Igloolik, (Nunavut) Puvirnituq and Inukjuak (Nunavik). Along with Madeline Ivalu, she co-directed the feature film “Le jour avant le lendemain”, presented at the sundance Film Festival and winner of many awards.

Audaces vidéographiques

The chosen videos, presented as part of the series Women of the Arctic, share the quality of being daring: they reflect a need to speak up and an original use of the media, anchored in Inuit women’s culture and land.

Aqtuqsi and Unikausiq by Mary Kunuk (Igloolik) are short animations that have been produced fifteen years ago. Back then the technology was not what it is today but it already allowed a freedom of production and an independence that we now take for granted. “ To record the songs and stories of my childhood is a way to preserve them”. In fact, Mary Kunuk, who has also drawn the graphics of these two films, was also showing the way to Inuit artists who wanted to experiment with new technologies that allowed them to keep full control over their own voices.

Through Si le temps le permet, Elisapie Isaac (Salluit) speaks up from a personal and autobiographical perspective. However, (and this is what makes the piece so strong), this perspective is anchored in a wider social and political context. Elisapie Isaac is now a renowned Québécois personality, but she dared to speak up through this piece long before she could enjoy the support she now knows.

Annie Pootoogook, by Marcia Connely, is evidently the result of an interesting artistic collaboration. A renowned artist from Cape Dorset, Pootoogook has contributed to the renewal of Inuit printmaking, not only in its form but also in its content. Her presence in the film allows us to see that she had fun with Connely and amused herself with the video media (for example when she chooses to speak directly to the camera), discovering without a doubt a new tool of expression. The film is extremely revealing and sheds a light on Annie Pootoogook’s life context and artistic process.

Lumaajuuq et Inuit High Kick by Alethea Arnaquq-Baril, testify of the director’s will and determination to seize new means of production and to share cultural content; the pride and command in which she does so suggest that we are witnessing the beginnings of a remarkable film maker’s career.

To continue your exploration of Inuit video please visit isuma.tv.

-Marie-Hélène Cousineau

Charlotte Dee Lyall
My Stream 60
Tanya Tagaq in Puebla Mexico
Tungijuq trailer

-Marie-Hélène Cousineau

Charlotte Dee Lyall
My Stream 60
Tanya Tagaq in Puebla Mexico
Tungijuq trailer

du 21 décembre 2010 au 31 janvier 2011 December 21, 2010 to January 31, 2011

Pendant la période de la fermeture de la Centrale du 20 décembre 2010 au 31 janvier 2011, les passants qui déambuleront sur la rue Saint-Laurent pourront faire l’expérience de Jali , une œuvre in situ de Geneviève Rocher. L’artiste a recouvert la vitrine de la Centrale d’un papier japonais blanc sur lequel elle a collé des formes ovales découpées dans du papier de Noël. Elle a ensuite ajouré l’ensemble en y découpant de petites formes : des points, des barres et des courbes. Voilà donc une vitrine obstruée sans l’être, et se montrant plus qu’elle ne montre. Les formes ovales sont une citation d’une gouache de 1928 de Sonia Delaunay. Et le réseau des évidements, Geneviève Rocher l’a conçu en se rappelant le sentiment qui la traversait lors d’un voyage dans le nord de l’Inde, chaque fois qu’elle voyait les parois ajourées des « jalis » derrière lesquelles elle imaginait des femmes confinées dans des espaces domestiques. Dans Jali , Geneviève Rocher crée une œuvre, qui met en scène un espace de démarcation sourd ; une frange, où des effets de jours et des effets de nuits, des vides et des pleins, le dehors et le dedans, l’art et l’ornementation, l’Occident et l’Orient, coexistent non seulement sans s’exclure, mais en se réclamant les uns des autres.

-Jean-Émile Verdier

L’artiste remercie toutes celles qui lui ont fait don de leur papier.

During the Christmas holidays, while La Centrale will be closed, (December 21st-January 31st), the many passer-bys of boul. Saint-Laurent will encounter Jali , an in situ piece by Montreal artist Geneviève Rocher. The artist has covered the vitrine of La Centrale with Japanese paper onto which she has collaged oval shapes made of Christmas wrapping paper. She then created apertures of various small shapes: dots, bars and curves. We are then faced with a vitrine both obstructed and open, presenting itself as opposed to serving as display. The oval shapes reference a Sonia Delaunay guache from 1928. Rocher developed the network of apertures while revisiting the sentiment that traversed her, during her travels in India, when she encountered the open latticed surface of "jalis", behind which she imagined women confined in domestic environments. In Jali , Geneviève Rocher manipulates a point of divide, a fringe, that the vitrine incarnates in itself, yet that she exploits to further polarize effects of day with effects of night, inside with outside, art with ornementation, Occident with Orient.

-Jean-Émile Verdier

The artist would like to thank all those who have contributed to the piece by donating paper.

4296 boulevard saint-laurent
montréal qc canada h2w 1z3
info : 514.871.0268
galerie@lacentrale.org
www.lacentrale.org

LE 9 DECEMBRE, 2010
DECEMBER 9, 2010
Ouvert de midi à : 18h mer, 21h jeu-ven, 17h sam-dim
Open from noon to : 6pm wed, 9pm thu-fri, 5pm sat-sun

La Centrale aimerait remercier nos artistes, membres et Les Brasseurs RJ.
La Centrale would like to thank our artists, members and Les Brasseurs RJ.



artsnews@absolutearts.com. If you are no longer interested you can instantly.



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