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Art News:

La Newsletter de la galerie VivoEquidem de février 2011

 

Février 2011

 

Edito.

La crise économique en signalant tous les excès a rendu particulièrement visible le gigantesque affairement qui s’est constitué autour de l’art depuis de nombreuses années. La marchandisation à grande échelle accompagnée d’une médiatisation excessive de quelques artistes est apparue comme une simple « bulle » spéculative qui s’est dégonflée.

L’une des conséquences fut l’aggravation de la méfiance envers l’art contemporain. Pour beaucoup, il s’agit d’une fumisterie qui n’a d’autre objectif que le gain et la spéculation et c’est malheureux pour plusieurs raisons. Tout d’abord parce que la très grande majorité des œuvres d’art contemporain sont vendues à moins de 5000 dollars. On est donc loin de la spéculation. Et puis -et surtout- il est anormal que l’art, censé être un lubrifiant social soit à ce point ignoré, méprisé ou incompris à quelques exceptions près.

Il est donc nécessaire de modifier notre rapport à l’art. Malraux le disait, il faudra choisir entre l’art pour tous et l’art pour chacun. C’est certainement un peu des deux, mais quoi qu’il en soit, il n’est plus concevable que l’accès à l’art se fasse par une sorte d’onction descendue du ciel vers les individus. Il ne suffit plus qu’une seule personne — aussi légitime soit-elle – affirme que ceci est de l’art pour que cela soit indiscutable. Aujourd’hui, chacun veut savoir, comprendre, et surtout connaître les raisons de ce qu’il ressent.

La complexité de la production artistique d’aujourd’hui qui va du dessin au bio-art et le nombre considérable d’artistes qui utilisent les outils de communication performants (web et réseaux sociaux), rendent plus que jamais nécessaires des médiateurs.

Les institutions agissent comme des accélérateurs ou des laboratoires. Elles consacrent une œuvre, ou lui permettent l’expérimentation. Les galeries, elles, sont en premières lignes.

Aujourd’hui, l’artiste ne peut exister seul. Les contraintes économiques fortes, la globalisation de l’art ou la disparition des références dans le cadre de la création contemporaine rendent obligatoire la présence d’un interprète auprès de l’œuvre et de l’artiste. Le duo artiste/galeriste est donc aujourd’hui le plus pertinent. Le galeriste décharge l’artiste d’une partie de l’incertitude liée à la création. Il met en place les moyens pour que l’on accède à l’œuvre le plus efficacement possible : présentation, publication, explication. Il donne une chance à l’œuvre pour se développer et exister ailleurs que dans l’atelier. Pour cela, il est en prise directe avec la société pour identifier ses attentes vis-à-vis de l’art. Enfin, dans le meilleur des cas, le galeriste agit en amont de l’acte créateur en donnant à l’artiste l’espace, matériel ou psychologique nécessaire à son activité.

Il ne faut pas oublier que l’art est un objet de consommation nécessaire à la vie en société. Si l’art est indigeste, c’est la société qui tombe malade.


exposition en cours  

yannis_portrait

Du 4 février au 19 mars 2011    

"L'œuvre à l'œuvre"   

Yannis Markantonakis    

"Quand j’étais enfant, pour voir des peintures, il fallait s’habiller correctement pour aller à l’église, c’était tout un cérémonial, se rassembler... et quand on arrivait, il faisait sombre, il y avait l’odeur de l’encens, celui du bois qui avait été frotté par mille personnes, celui des chandelles. On ne voyait pas les icônes tellement il y avait de choses partout. C’était une saturation d’objets.

Ma peinture c’est pareil, c’est une affaire de bricolage d’objets. Ceux qui peignaient les icônes, c’étaient des autodidactes. Quand ils faisaient une Vierge ou n’importe quoi d’autre, à un moment donné, la peinture était terminée, mais pourquoi ? On n’a pas de réponse !
C’est comme ça, pas de réponse ! Je peins, je bricole, mais je n’ai pas de réponse. Et puis moi je ne suis pas un virtuose. Je ne peux rien cacher avec la pauvreté de mes traits. Mon don, c’est ce manque de virtuosité...

La suite

logo lille artfair 2011

Pour la deuxième année consécutive, la galerie participera à la foire de Lille du 24 au 27 mars 2011 avec deux stands. Les peintures de Sylvester Engbrox et les céramiques de Catherine Magdeleine seront sur le stand VivoEquidem. Michèle Iznardo, Catherine Raynal et Julie Périn présenteront leurs dessins sur le stand VivoEquidem-Dessin. La suite.

magdeleine_2_mobilier

               Catherine Magdelaine : mobilier, céramique, grès, 2010 ; Michèle Iznardo, dessin, technique mixte, 2010 

 



    Sylvester ENGBROX, le Picture-disc arrive en mars prochain
   

 

M.T. : Nous savons que la musique a été et est toujours importante pour toi. Tu as codirigé un label indépendant, il y a quelques années, et tu continues de composer de la musique électronique, notamment pour le groupe Sporto Kantes. La musique et la peinture sont deux pratiques artistiques plutôt « classiques ». Comment s'insèrent-elles, selon toi, dans le domaine de l’art contemporain ?

S.E. : Des pratiques classiques ?... Eh bien, je me sers d’un ordinateur pour travailler sur mes toiles, j’ai un aspirateur Dyson sans sac et j’ai un smartphone. Sérieusement, est-ce que Stockhausen est moins contemporain quand il compose pour piano que pour un instrument électronique ? Chaque médium a son âge, la photographie a 150 ans, la vidéo, 50 ans... Je ne vais pas me mettre à faire des installations pour faire semblant de vivre avec mon époque ! Dans un certain sens, je pourrais te dire que j’ai de la chance. Je fais de la peinture et, comme ce n’est pas à la mode (ce qui n’est pas vrai, bien sûr), je ne risque pas d'être démodé comme quelqu’un qui fait du happening, par exemple. Mais toutes ces considérations n'intéressent qu’un petit monde de gens qui se sentent concernés par le «in» et le «out» de la scène de l’art contemporain. La pub du dernier Houellebecq dit : « […] Ce roman, résolument classique et ouvertement  moderne. » Mais là on parle du contenu, la littérature comme médium n’est ni classique ni moderne. Le côté contemporain du travail d’un artiste réside dans sa capacité à observer, à vivre et à intégrer dans son travail l’époque dans laquelle il vit. Peu importe le médium utilisé.

La suite


2 - copie

Paysage urbain, 2010aquarelle et encre de chine, 66 x 90 cm

La page de David Clerc a été mise à jour avec ses dernières œuvres. L'artiste suisse explore une nouvelle fois l'univers urbain avec des dessins de tous formats et avec des techniques diverses.
Entamant depuis peu un travail de gravure sur bois, David Clerc propose une vision quasi monochrome d'un monde façonné par les lignes. Véritable COSA MENTALE, le dessin reste ainsi pour lui un tracé où le geste ne fait pas que reproduire l'objet qu'il dessine, il le désigne et le vit.

Page de David Clerc


 

 

113, rue du Cherche-Midi, 75006 Paris - France. Téléphone : +33 (0) 9 61 26 92 13. Fax : +33 (0) 1 45 48 98 4

Ouverture :·mardi au vendredi de 11 h 30 à 19 h 30 Samedi de 14 h30 à 19 h 30 et sur rendez-vous


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