Hommage à la feuille blanche, peu à peu envahie de cernes noirs.
Instinctif, le dessin invoque l'imaginaire, un rituel ou le gamin caché en nous.
Tout un monde grouille dans les lignes du bois, autour des taches de café, sur le mur de liège du salon d'antan, comme dans tout ce que la nature dessine.
Je prolonge l'abstraction, la parenthèse, l'ouverture sur cet univers, reflet de mon monde intérieur ou bien est-ce celui de la matière vivante, vibrante.
La résilience et le vivant offrent ces fascinantes perspectives d'évolution. L'éventail des processus qui le permettent est au coeur de ma démarche.
Comment accepter le réel et vers où cheminer ?
Une écriture automatique telle une évocation. Trouve sa singularité dans la jonction entre figuration et abstraction, sans se déterminer d'un côté ou de l'autre et pourtant dans un mouvement incessant de l'un à l'autre. |