Du plafond au profond, du plan au volume, du volume au plafond et ainsi de suite au plus haut des espaces définis par les murs pour faire évoluer des habitudes de lecture prises au fil des changements successifs de technologies coutumières. Gilles Constancin, sans utiliser réellement la lumière, arrive à projeter une ombre pour définir l'obsession de l'objet plus que l'objet lui-même. D'une autre façon, c'est une poésie sans mots, au sens grec du terme, une création. Il suffit de sentir les liens des propositions pour se rendre compte que la démarche, même si elle n'est pas tout à fait nouvelle, est pour le moins originale. C'est seulement rare de nos jours...
Bernard Plasse