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Art News:

CENTRE D'ART NEUCHATEL
RUE DES MOULINS 37
2000 NEUCHATEL
T 032 724 01 60
www.can.ch, info@can.ch VERNISSAGE LE 10 FÉVRIER 2012 DÈS 18H30 AU CAN 

FORMAL PLEASURE
TOM DALE
11 FÉVRIER - 1er avrilLa légèreté apparente du titre de l’exposition de Tom Dale est sans doute à prendre au sérieux, comme on appréhenderait une plaisanterie dont la tension ne serait pas entièrement résolue par sa chute. Une chute qui viendrait au contraire accentuer l’impression de gravité et de pesanteur auxquelles nous sommes soumis, non pas pour dénoncer les termes de la tension, mais dans le but de retrouver les conditions nécessaires à une proposition nouvelle. L’impact sur le sol, ce lieu d’où nous nous élevons pour inévitablement y retourner, soulève une partie de la matière de ce niveau zéro, particules issues des fondations pour lesquels il s’agira alors de trouver une nouvelle forme.

Dans une série de sculptures et de vidéos, Dale s’était confronté à cette thématique en s’inspirant du parcours d’Evel Knievel. Ce cascadeur (et véritable héros) américain s’était fait connaître en effectuant à moto des sauts improbables par dessus des alignements de bus ou de voitures, des fontaines ou des canyons. Toujours revêtu d’une cape et d’une combinaison arborant les étoiles américaines, Knievel espérait que sa popularité l’élèverait jusqu’à la présidence des Etats-Unis. Dale a alors créé de gigantesques rampes au couleurs des USA (ou d’autres nations), mais dont la forme distordue, la courbe improbable, prédit la chute du téméraire, même si l’on tentait de faire abstraction des lois de la gravité. Une partie des œuvres présentées dans l’exposition Formal Pleasure reprennent cette thématique, comme par exemple une série de feux d’artifice moulés en béton qui semblent donc condamnés à rester au sol. Mais il faut alors comprendre ce sol comme l’assise du présent, le temps et le lieu de la critique d’une potentialité trop inessentielle pour chercher à l’actualiser ; mais aussi le temps et le lieu de la mise en forme d’un autre possible.

Avec l’œuvre centrale de l’exposition, Department of the interior, légèreté et pesanteur sont abordées d’un autre point de vue. L’installation consiste en un imposant château gonflable réalisé en faux cuir noir. Si le gonflable, le pneumatique et le souffle renvoient encore à ce premier thème, ils ouvrent également d’autres champs d’investigation en provoquant une série de collisions frontales entre espaces public et privé, exercice du pouvoir et expression personnelle, émancipation et contrainte. Cet objet, qui génère généralement un espace ludique, inclusif et participatif, convoque donc, par simple transposition de matériaux, une foule de notions conflictuelles. Si cette œuvre permet a Dale de revenir sur le politique – thème qu’il avait déjà abordé avec ses rampes inspirées de Knievel – et d’introduire une réflexion sur une sexualité fantasmée, elle aborde surtout le thème central de toute son œuvre : le flou grandissant qui s’empare de la limite entre le collectif et l’individuel, le public et le privé. L’humour permet à Dale une mise à distance critique, mais en assumant la pesanteur propre à notre condition tant humaine que sociale, il tente de réinventer une terra firma apte à générer apparitions et visions.

L’exposition Formal Pleasure multiplie les points de vue sur ces thématiques complexes en proposant de nombreuses œuvres créées pour l’occasion, passant du montage photographique à l’installation, et de la vidéo à la sculpture. 


Visites guidées : jeudi 16 février à 18h00 , dimanche 4 mars à 16h00 

Soutiens : Ville de Neuchâtel, République et Canton de Neuchâtel, OFC Office fédéral de la culture, Loterie Romande, Fondation de Famille Sandoz, Migros pour-cent culturel.OPENING 10th FEBRUARY 2012 AT 6:30 PM AT THE CAN 

FORMAL PLEASURE
TOM DALE
11TH FEBRUARY - 1ST APRIL 

On first reading the title of Tom Dale’s exhibition, Formal Pleasure appears to suggest the simple pleasure that a viewer can take in the formal qualities of an object, image or even art itself. With repetition the meaning seems to shift, perhaps suggesting the pleasure that one who is viewed might take in compliance or conformity. But again with repetition this doesn’t sit squarely either. What is clear is that from an apparently straightforward term Dale has already managed to blur the division between personal and public space. 

Of the six new works produced for this exhibition, public and private space immediately collide when we consider the exhibitions central work, Department of the Interior a large 5 x 4 x 4m black leather inflatable castle. An object more often associated with creating a space of inclusivity and participation has by virtue of a change in material become something wrought with conflicting notions of power and expression. It seems to propose pleasure in both a sense of release and restrain, without disclosing the powers at play. 

Invariably there are two stages to the way in which Dale’s art is received, firstly in an almost visceral way and later cognitively. The set-up and delivery of his photographs, objects and films, share a dexterity and structural similarity with the way in which a joke is able to turn an idea upon its heels. But it is the scale and cultural loading of the ideas at work that make their impact, rather than a punch line, the subject of Dales attention. 

Impact is manifest quite literally in the lush pile of a large red carpet, made by sitting a 3-ton missile launcher on it the carpet exhibits a configuration of circles not un-like those found in images of crop circles or the geometry of early constructivist drawings. As a series of marks these circles are haunted not just by the object that made them, but also by the consequential impact of its activation. 

If a sense of distance between cause and effect is conflated in the pile of the red carpet then a series of fireworks cast in concrete suggests an altogether different relationship to notions of the beyond. The redundant trajectory of the earth bound concrete fireworks speaks too of a shift in the perceived relationship between the firmament and terra firma. The terms and conditions of what we now find at ground level, this place we depart from and return to, and how we go about negotiating them underlies each of the works in this exhibition, but more importantly they ask, “What should be done?” 


Guided Tours : thursday 16th February at 6 pm, sunday 4th March at 4 pm 

Supports : Ville de Neuchâtel, République et Canton de Neuchâtel, OFC Office fédéral de la culture, Loterie Romande, Fondation de Famille Sandoz, Migros pour-cent culturel. 





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