Gottfried Salzmann a depuis longtemps changé notre regard sur la ville, en nous entrainant, souvent en hauteur, au milieu d’architectures emblématiques partiellement réelles et imaginaires, précises ou floues.
Pour la première fois, il change notre perspective en nous convoquant à un double mouvement :
d’une part, il nous donne l’impression que nous sommes observés, par ces regards, ces morceaux de visages, tirés d’affiches New-Yorkaises réelles, qu’il place au milieu de superpositions de photos retravaillées et d’affiches déchirées et colorées, en des compositions dynamiques, parfois provoquantes ou inquiétantes ;
d’autre part, il nous prend par la main et nous fait rentrer à l’intérieur de cathédrales, emblème d’une architecture grandiose, pour observer, scruter, regarder la majesté et l’élan de ces lignes aériennes magnifiquement rendues par son aquarelle forte et subtile, inimitable, et sans doute également à l’intérieur de nous-mêmes.
Ce mouvement dans lequel nous entraîne Salzmann, souligne le dynamisme de sa création, l’année de ses 70 ans. Cet anniversaire, fêté par la galerie, l’est aussi par une très importante rétrospective au Musée de Salzbourg de juillet à septembre 2013 et par l’édition d’un livre de 240 pages qui sortira en mai 2013.
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